L’histoire du Burkina Faso

carte du Burkina Faso

En 1896, le royaume moaga de Ouagadougou devient un protectorat français. En 1898, la majeure partie de la région correspondant à l’actuel Burkina est conquise. En 1904, ces territoires sont intégrés à l’Afrique Occidentale Française au sein de la colonie du Haut-Sénégal-Niger.

Participation des habitants à la Première Guerre mondiale au sein des bataillons de tirailleurs sénégalais. Le 1er mars 1919, Edouard Hesling devient le premier gouverneur de la nouvelle colonie de Haute-Volta. Celle-ci est démembrée le 5 septembre 1932, le territoire est partagé entre la Côte d’Ivoire, le Soudan et le Niger.

Le 4 septembre 1947 la Haute-Volta est reconstituée dans ses limites de 1932. Le 11 décembre 1958, elle devient une république membre de la communauté franco-africaine et accède à l’indépendance le 5 août 1960.

Le président Thomas Sankara change le nom du pays qui devient le Burkina Faso « pays des hommes intègres » le 4 août 1984.

Présidence de Roch Marc Christian Kaboré depuis le 29 novembre 2015 après un soulèvement populaire en octobre 2014 qui a chassé du pouvoir Blaise Compaoré, en place depuis 1987 suite à l’assassinat de Thomas Sankara.

La géographie du Burkina Faso

Ouagadougou vue du ciel

 

  Le Burkina Faso est divisé en 13 régions, 45 provinces et 350 départements.

Pays sans accès à la mer, le Burkina Faso est entouré du Mali, du Niger et du Bénin, du Togo et du Ghana ainsi que de la Côte d’Ivoire. Sa capitale est Ouagadougou.

Sa superficie est de 274 000km2. Sa population est de 17 millions d’habitants en 2013.

Sa monnaie est le Franc CFA.

La langue officielle est le français et les autres langues parlées sont le mooré, le dioula et le fulfuldé et plusieurs autres dialectes.

 

 

drapeau du Burkina Faso

 

 

 

 

 

Les couleurs du drapeau sont rouge et vert en bandes horizontales frappée d'une étoile jaune au centre.

Devise nationale : Unité-Progrès-Justice.

Les religions au Burkina Faso

Trois religions coexistent au Burkina Faso :

• L’islam, qui compte environ 52 % de musulmans.

• L’animisme, qui compte environ 26 % d’adeptes. Il s’agit des religions traditionnelles qui sont principalement pratiqués par les paysans. On parle parfois aussi de fétichisme. Les principales ethnies qui pratiquent l’animisme sont les Mossi, les Gourmantchés, les Gourounsis, les Bobos, les Sénoufos, les Lobis, les Bissas…

• Le christianisme, qui compte environ 20 % de chrétiens (catholiques, protestants et de plus en plus de sectes para-chrétiennes).

On peut dire que la plupart des Africains, même convertis à une autre religion, continuent cependant à pratiquer les rites animistes.

 

L'économie du Burkina Faso

Le Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres du monde. Cette situation s’explique par la croissance démographique et l’aridité des sols. En effet, l’agriculture représente 32% du produit intérieur brut et occupe 80% de la population active. Il s’agit principalement d’élevage mais également, surtout dans le sud et le sud-ouest, de culture de sorgho, de mil, de maïs, d’arachides, de riz et de coton,les amandes de karité et le beurre de karité très prisé par l'industrie cosmétique.

 Au niveau de la sous région le Burkina exporte du bétail et de la viande  vers les pays voisins.

Son économie résiste tant bien que mal à la chute des cours mondiaux du coton, principale ressource d’exportation.

 

Le sous-emploi entraîne un fort taux d’émigration : par exemple, trois millions de burkinabés vivent en Côte d’Ivoire. Selon la banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, ces migrants rapatrient chaque année des dizaines de milliards de francs CFA au Burkina Faso. Depuis les expulsions du Ghana en 1967, cette situation provoque également des tensions avec les pays d’accueil. La dernière crise remonte aux événements de 2003 en Côte d’Ivoire qui ont entraîné le retour de 300 000 migrants. La moitié de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté.

L’aide internationale participe également pour une grande part à l’activité économique du pays.                                        Il convient par ailleurs de citer quelques productions minières : cuivre, fer et surtout or.

 

Le Burkina Faso est membre de  plusieurs organisations sous régionales : UEMOA (union économique et monétaire ouest-africaine), CEDEAO(communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest), CILSS(comité inter-états de lutte contre la sécheresse) et de l’Autorité de Liptako-Gourma.

 

vélo en brousse Burkina Faso
déplacement à vélo en brousse
élevage de chèvres Burkina Faso
élevage des chèvres
récolte du mil Burkina Faso
récolte
transport de l'eau Burkina Faso
transport de l'eau au village

Les arts et la culture du Burkina Faso

les Mandingues associés instruments de musique Burkina Faso

 

La culture du Burkina est évidemment très riche, et tout particulièrement l’artisanat

 

Citons entre autres :

• Le bronze africain: les statuettes réalisées selon la technique du « bronze à la cire perdue », dans laquelle les artisans de Ouagadougou sont passés maîtres.

 

• La sculpture : les burkinabés sont parmi les plus grands sculpteurs d’Afrique noire.

 

 

• La musique : Les instruments de musique traditionnels seront également recherchés : le balafon (xylophone en bois), des tam-tams de toutes les formes et de toutes les tailles (en particulier le « djembé ») ainsi qu’un luth très élégant, le « kondé » .

 

• Le tissage et la broderie : Les tapis en haute laine du Centre artisanal de Gounghin, à Ouagadougou, sont côtés

à la fois par la beauté de leurs motifs et par la qualité de leur exécution.

 

• La maroquinerie : grand pays d’élevage, le Burkina Faso utilise depuis toujours les peaux des bovins et des moutons pour le cuir. Celui-ci sert aussi bien à fabriquer des sacs et besaces de différentes tailles, que des sandales ou des parements pour des paniers.

 

• La vannerie: très nombreux au Burkina Faso, les vanniers perpétuent la fabrication des objets traditionnels (paniers et chapeaux de toutes les formes).

 

balafon Burkina Faso